Qui sommes-nous ?

Le collectif est né à la suite de la dernière réforme de l’assurance chômage. Il fédère des travailleur·euse·s des festivals de cinéma dont la situation se précarise de plus en plus.
Nous sommes entre 3000 et 5000 à alterner périodes de travail intense et périodes de chômage sans aucune protection salariale et sociale adéquate. Car malgré la nature intermittente de nos métiers nos activités ne relèvent pas du régime de l’intermittence du spectacle ! 

Réformes de l’assurance chômage

Les récentes réformes de l’assurance chômage du régime général et son nouveau mode de calcul, mettent ainsi en lumière l’absence de statut adéquat pour les travailleuses et travailleurs des festivals de cinéma. 

Bon nombre d’entre nous ne pourrons alors bientôt plus vivre de leur métier.

Si nous avons rejoint le secteur par passion, nous ne pouvons désormais plus exercer nos missions dans des conditions décentes au risque d’être préjudiciables à la qualité de nos savoir-faire originaux. Il est nécessaire aujourd’hui d’établir un cadre législatif qui puisse protéger les employé·e·s des festivals de cinéma.

Conditions de travail

Si nos métiers sont mal connus, nos conditions de travail le sont encore plus. 

Nous sommes employé·e·s depuis des années en CDD d’usages, auto entreprenariat, mission d’indépendants, droits d’auteurs. Mais ni la spécificité de nos missions, ni notre expérience acquise au fil des festivals n’ont d’impact sur nos conditions de travail et nos salaires. Sans compter les nombreuses pratiques non contractuelles devenues implicites à l’embauche.

Nous souhaitons que nos employeurs s’engagent à mener une politique de ressources humaines respectueuse et arbitriez les budgets en conséquence : nos salaires ne doivent plus en être la variable d’ajustement. 

Les festivals de cinéma

Partie intégrante de la politique culturelle publique, les festivals qui réunissent tous les professionnels de l’industrie du cinéma sont devenus des lieux de création, de collaboration, de réflexion et de transaction, leur donnant un poids économique, politique, culturel et artistique crucial.

Prendre en compte l’impact des festivals de cinéma sur les territoires et l’ensemble de l’industrie à laquelle elle participe c’est donc aussi reconnaître les compétences et l’expérience des équipes qui les constituent. Nous œuvrons tous au dynamisme de la filière cinématographique. Et si demain nous ne pouvons plus exercer nos missions dans des conditions adéquates, c’est l’existence même des festivals qui à terme sera impactée.

Il est urgent d’agir collectivement pour la survie de nos savoir-faire.

La précarité n’est pas un métier !

Contact : festivals.collectif@gmail.com